BRUNO ET HUGUES


by BERTRAND < 100616.3666@compuserve.com >

On trouve de tout dans les greniers familiaux et, quand on a quinze ans, c'est un véritable plaisir d'y fouiner. Bruno et son ami Hugues y passent des dimanches entiers quand il pleut. Ils sont alors dans leur domaine: buvant dans de vieux verres ébréchés du rhum que Bruno a volé dans la cuisine, jouant aux cartes vautrés sur un vieux sommier éventré, (Bruno a enseigné le poker à Hugues qui s'est montré bon élève) et surtout, ils farfouillent: " C'est la canne de Charlot?"

Hugues vient de découvrir une longue canne mince et très flexible en rotin.

" Non, c'est une canne anglaise, une "cane". C'est mon grand-père qui l'a ramenée d'Eton il y a longtemps. Cà servait à fouetter les écoliers anglais."

Ils restent silencieux tous les deux, se disant que les jeunes britanniques n'avaient pas de chance. Hugues interroge Bruno: il veut savoir si c'est toujours utilisé, si çà fait mal, qui fouettait, jusqu'à quel âge pouvait-on subir ce châtiment; Bruno répond un peu au hasard: il croit savoir que c'est encore utilisé mais peut-être moins qu'avant, que çà doit faire très mal, surtout cul nu! que dans certaines écoles ce sont des élèves des grandes classes qui sont chargés de châtier leurs condisciples. Parfois, dans les cas graves, lui avait raconté son grand-père qui avait pu assister à des corrections de garçons de douze jusqu'à dix-huit ans quand il était professeur de français en Angleterre quelques cinquante ans auparavant, le directeur le faisait lui-même en public

Les deux adolescents restent rêveurs: s'ils étaient nés sous d'autres cieux ils seraient fouettés à l'école! Ils sont à l'âge où on est encore fustigé et ils ont encore trois ans à attendre pour être enfin majeur...Ils se sentent solidaires de tous les garçons qui subissent les châtiments corporels et détestent un peu plus le monde des adultes.

En échangeant leurs impressions, ils se disent qu'en Angleterre, la correction peut être administrée par un camarade de classe. Plus que la fessée elle-même, l'humiliation d'être penché sur une table pour être corrigé par un garçon de leur âge leur paraît parfaitement désagréable, surtout s'il faut se déculotter pour être cul nu! Ils en arrivent alors à l'idée que les rôles peuvent également être inversés et s'imaginent fouetteurs. Ils se regardent, puis jettent un oeil sur la cane, puis se regardent de nouveau. Bruno a envie de fouetter Hugues qui a envie de fouetter Bruno... Ni l'un ni l'autre n'a envie de recevoir! Ils comprennent qu'ils ont les mêmes pensées et en sont génés; Hugues supporte mal ce dialogue muet et se racle la gorge. Il attend que Bruno rompe le silence: dans les jeux, c'est toujours Bruno qui décide et Hugues qui suit. C'est Bruno qui commande, c'est Bruno qui propose et Hugues est toujours d'accord. Il préfère, il a horreur de prendre une décision, il touve que c'est plus confortable d'obéir, c'est pour çà qu'il s'entend bien avec Bruno même si ce dernier en abuse parfois, même s'il lui sert de temps en temps de domestique ou de souffre-douleur.

La tension monte et Bruno, toujours sans mot dire, fait siffler la cane en regardant le derrière de son ami... Prudemment Hugues prend la parole pour qu'enfin l'on pense à autres choses.

" On fait un poker?

- D'accord."

D'habitude, ils jouent des allumettes mais Bruno, cette fois-ci, veut quelque chose de plus excitant. On ne peut pas parier d'argent, ils en ont trop peu... La cane! On va jouer des coups de cane! Bruno le dit à Hugues qui tique: lui qui, justement avait proposé le poker pour ne plus penser à cette cane et, bien entendu, il cède une fois de plus.

La partie commence, les enchères montent doucement. Bruno, très excité, joue mal, prend trop de risques; Hugues, au contraire, est prudent, il craint vraiment de perdre, pourtant çà lui arrive parfois. Finalement, au bout d'une heure, Hugues doit recevoir soixante coups et Bruno quatre-vingt-six. Ils ne savent pas encore que ces résultats sont aberrants et que douze coups appliqués à toute volée sont à peine supportables. Hugues se juge en position de force et demande l'arrêt de la partie.

" D'accord

- Tu dois recevoir vingt-six coups de plus que moi!

- Peut-être, mais tu n'as pas intérêt à y aller trop fort, sinon, toi, après tes soixante coups, tu ne pourras plus t'asseoir pendant huit jours!

- Et si on échangeait: moi, je ne reçois rien et toi la différence: juste vingt-six coups."

Bruno réfléchit très vite, cette proposition ne fait pas du tout son affaire. Il n'a aucune envie de recevoir des coups de cane, ce qu'il veut c'est, au contraire, en administrer à Hugues. Il ne peut accepter l'humiliation d'être fouetté par son ami même s'il le corrige aussi. Il faut qu'il lui fasse peur, il décide d'y aller au culot:

" D'accord pour échanger mais tu m'enlèves deux coups quand je t'en enlèves un.

- Ah, non!

- A prendre ou à laisser. Si tu ne veux pas, tu recevras tes soixante coups et je te jure que tu le sentiras passer.

- Oui, mais toi tu en recevras quatre-vingt-six.

- Peut-être, mais tu auras intérêt a y aller mollo parce qu'autrement je ne te raconte pas la fessée d'enfer qui tu recevras ensuite!"

Hugues imagine ce nouveau scénario. Il se voit administrant quatre-vint-six coups gentils à Bruno par crainte des représailles. Il entend les menaces chaque fois qu'il tapera un peu trop fort, ensuite ce sera son tour de recevoir et Bruno sera sans doute sévère voire très sévère pour se venger. Bien entendu, il pourrait être corrigé en premier pour se venger ensuite mais, si Bruno mauvais joueur, refusait de se laisser fouetter? Décidément, quelque soit le côté par lequel il aborde le problême, il se sait piégé.

" Et si on annulait tout?

- Non!

- Pourquoi?

- Soit on fait l'échange comme je l'ai dit, soit c'est soixante contre quatre-vingt-six."

Hugues a des piccotements dans les fesses, il va falloir qu'il y passe. Pour être le moins puni possible, il accepte évidemment l'échange. On fait les comptes, on les conteste, on les refait: quatre-vingt-six divisé par deux égalent quarante-trois. Soixante moins quarante-trois font dix-sept. Bien qu'il soit conscient que ce soit parfaitement injuste, Hugues accepte d'être fouetté puisque c'est la volonté du plus fort, de celui qui commande, de celui qui domine. Il n'aurait pas osé vraiment frapper Bruno, mais il sait que celui-ci n'hésitera pas à être sévère. Il est au bord de refuser la correction mais n'ose affronter son adversaire qui est bien décidé à la lui administrer. Il le voit faire siffler la cane à grands coups de façon inquiétante, aussi, pour que la fessée fasse le moins mal possible, il décide d'être docile. Hélas, Bruno en demande beaucoup: il ordonne à Hugues de se déculotter pour lui administrer la correction cul nu. Hugues s'y refuse catégoriquement.

La discussion est âpre et violente mais Hugues, pour une fois, ne veut pas céder. Bruno promet de frapper comme un fou si Hugues n'obéit pas mais celui-ci, tout à sa pudeur d'adolescent, refuse d'obtempérer. Bruno comprend que l'humiliation serait trop forte mais ne veut pas, pour autant, renoncer à l'excitation et au plaisir de fouetter son camarade cul nu.

" Je peux me mettre à poils aussi, comme çà on sera exactement pareil.

- ...

- A prendre ou à laisser, mais si tu refuses je te préviens, je ne te louperai pas.

- Bon, d'accord mais tu commences.

- OK."

Bruno pose la cane et ôte ses chaussures, puis il dégraffe son pantalon, le baisse et le retire, il enlève également son chandail et enfin quitte son slip. Hugues contemple un corps de garçon très bien fait et remarque que son ami qu'il bande. Il aurait envie de frapper ces fesses parfaites sans oser, cepandant, y aller trop fort pour ne pas les abîmer et par crainte des représailles. Seul un adulte, pense-t-il, pourrait vraiment fouetter Bruno. Celui-ci ressent la vexation d'être ainsi nu devant un autre mais se promet de la faire chèrement payer...

" A ton tour.

- Déjà?

- Dépêche-toi!"

Alors, Hugues, obéissant, commence à se déshabiller. Il retire en premier son pull en prenant son temps, puis degraffe sa chemise et l'enlève. Les chaussures suivent puis, après un moment d'hésitation, le pantalon... Bruno constate que son ami est aussi bien fait que lui: grand, mince, imberbe, Hugues tremble de peur et d'humiliation de se retrouver ainsi en chaussettes et en slip, ce slip qu'il faudrait baisser mais qu'il ne peut se résoudre à ôter...

" Le slip...

- ...

- Le slip, vite!"

Alors, rouge comme une pivoine, Hugues ôte lentement son slip pour recevoir une correction cul nu!

Les deux garçons nus sont face à face. Bruno demande à Hugues de se pencher en avant, de mettre les mains sur les genoux et de se préparer à recevoir la correction. Il imagine les fesses de son ami parfaitement striées par les coups qu'il va administrer et il a vraiment envie de le fouetter sévèrement. Comment faire pour que Hugues ne se rebiffe pas? Que dire pour le convaincre de recevoir la punition sans sourciller? Menacer d'une correction supplémentaire? La mayonnaise ne prendrait pas. Hugues, tout subjugué qu'il soit par son camarade, finirait par se révolter. Il attend certes dix-sept coups mais s'ils sont trop forts, trop cinglants il trouvera le courage de se rebiffer et d'arrêter ce qui n'est somme toute qu'un jeu. Pourtant Hugues aime obéir, Bruno le sent bien. S'il accepte cette position humiliante, c'est qu'il y trouve une satisfaction quelque part. Il a confiance en celui qu'il se choisit comme maître, mais ce dernier doit savoir le protéger et lui faire des cadeaux pour mieux le faire obéir. Il va falloir commencer la punition, il va falloir fouetter le plus fort possible car ces fesses soumises et finalement, provocantes, sont fort tentantes pour le fouetteur potentiel!

" Tu vas recevoir une correction mémorable, tu vas la sentir passer!

- Pas trop fort, hein?

- Si tu ne bouges pas, tu n'auras que douze coups. Compris?

- Oui, Bruno.

- Prépares-toi. Tu vas les sentir passer.

- Pas trop fort.

- Arrête de discuter ou je t'en donne dix-sept. Compris?

- ...

- Compris?

- Oui."

Hugues, inquiet, attend le premier coup. Il entend, derrière lui, Bruno qui lève la canne. Un sifflement et vlan! Surprise, sur le moment il ne sent rien. Il sait qu'il vient de recevoir un coup de canne, c'est tout. Ce n'est que quelques secondes plus tard que la douleur monte, irrésistible, infernale, stridante, insupportable. Il ne s'attendait pas à ça, c'est trop dur! Il faut arrêter; tant pis pour la désobéissance, il y a des moments dans la vie où on ne peut plus se dominer. Tant pis pour les conséquences, c'est impossible de se maîtriser après un choc pareil. Hugues se retourne brusquement, se massant les fesses, bien décidé à dire son fait à ce salaud de Bruno. Les deux garçons se font face et échangent des regards courroucés. Ils ne sont visiblement pas contents l'un de l'autre. Bruno est vraiment fâché, il ressent comme une ingratitude de la part de son compagnon: il lui fait cadeau de cinq coups et l'autre ne fait aucun effort de son côté! C'est inacceptable!

" Tu sais ce qui t'attend?

- Je ne peux pas, ça fait trop mal.

- Tu devrais recevoir dix-sept coups."

Hugues reprend espoir. Bruno a dit "Tu devrais", ce qui signifie qu'il n'y en aura pas dix-sept, que tout n'est pas perdu.

" Oh non, pas dix-sept, s'il te plaît.

- Tu reprend immédiatement la position. Je passe l'éponge pour cette fois, on repart à zéro.

- Alors plus que onze?

- Douze, j'ai dit qu'on repartait à zéro."

Hugues se remet en posture, inquiet. Il se demande comment il va pouvoir ne pas bouger maintenant qu'il connait la canne. Bruno lui prodigue des conseils: " Après chaque coup, serre les dents, cramponne-toi aux jambes, ça ne dure pas longtemps, peut-être une seconde ou deux et après çà se calme. Pense à la punition si tu bouges."

Il en a de bonnes, Bruno! Ca dure plus qu'une seconde ou deux! Tu parles!

" Compte!"

La canne s'élève. Bruno contemple les fesses de son copain où il distingue parfaitement la trace du premier coup. Il a un sentiment de puissance inouïe et savoure son ascendant sur Hugues. Il hésite sur la force des coups à donner. Faut-il être indulgent ou au contraire sans pitié? Ce n'est pas si facile de choisir. Il ressent du mépris pour son compagnon qui accepte de prendre cette humiliation et se résigne à être fouetté. Il doit avoir besoin de cette correction pour y consentir! Il doit se complaire dans le dressage et l'obéissance. Dans ce cas, la cause est entendue, Bruno sera le plus dur possible. SCHLACK!

" UN!"

Hugues a hurlé. Bon sang, qu'est-ce que ça fait mal. Ne pas bouger, surtout ne pas bouger. Que c'est difficile. Encore onze. Comment tenir jusqu'au bout. Oh! que ça fait mal. Il n'y a que les anglais pour inventer un engin pareil. La canne s'élève. SCHLACK!

" Oooooh!.... DEUX!"

Les jambes fléchissent, les ongles griffent les genoux. Hugues a le souffle coupé. C'est vraiment atroce d'être fouetté. Et dire qu'il y a des garçons qui le sont régulièrement! Comment tenir? Mon Dieu, comment tenir? L'horribledouleur ne s'estompe pas si facilement. Ca dure plus qu'une seconde ou deux et il y a encore dix coups à recevoir... SCHLACK!

" Aie! Aie! ... TROIS! Arrête, s'il te plaît, arrête!"

C'est épouvantable. Hugues supplie. Il faut arrêter. Il faut que Bruno comprenne que c'est trop dur. On ne peut pas aller jusqu'à douze. Le garçon se met à transpirer, les yeux se brouillent de larmes. Il renifle à petits coups, serre les dents, agrippe ses genoux. Manifestement, Bruno ne veut rien savoir. Mon Dieu! SCHLACK!

" Ouille! Ouille! Ouille Ouille! Ouille!... QUATRE!" Surtout ne pas bouger, lutter contre l'envie trop forte de se masser les fesses. Résister. Tenir. Une goutte de sueur glisse du front sur le plancher.

" Arrête. J'en peux plus. Ca fait trop mal.

- Non! On ira jusqu'au bout.

- Moins fort, alors.

- Tu m'agaces. Ca va mal se terminer."

Aie! C'est gagné! Il a agacé Bruno et risque une punition. C'est une vraie peau de vache qui ne veut rien entendre. Parler a été plus nuisible qu'utile, il aurait mieux valu se taire... Aussi, pour montrer à Bruno sa bonne volonté, il présente bien ses fesses pour le coup suivant. SCHLACK!

" CINQ!"

Celui-là, au moins, n'est pas volé. Il ne faut pas gâcher le plaisir de Bruno en le suppliant comme il l'a fait. Pourtant ça fait toujours aussi mal et il y en a encore sept... Peut-être qu'en étant docile, les coups seront moins forts. SCHLACK!

" SIX!

- La moitié...

- Ouf! Tu ne peux pas savoir ce que c'est dur.

- Du courage."

Hugues pleure, transpire, a la chair de poule. La moitié de la correction est faite. Il a l'impression que ses fesses ressemblent à un steack tartare...

Bruno, lui, est ravi. Il ne pensait que tout se passerait si bien. Il ne comprend pas comment fait Hugues pour tenir le coup mais c'est son problême. Ce qui l'étonne le plus c'est d'être obéi. Il admire son travail: les fesses sont parfaitement striées, les traces resteront plusieurs jours et il a un sentiment de possession comme un jeune patricien romain qui marque un esclave. Hugues devient sa chose. SCHLACK!

" SEPT!"

Plus que cinq, bon sang, plus que cinq! Obéir, obéir. Bien présenter ses fesses au fouetteur. Pleurer, transpirer, souffler mais surtout ne pas esquiver les coups, c'est interdit et ça coûterait trop cher. Il faut résister. Résister dans les larmes et les gémissements mais résister. SCHLACK!

" HUIT! Aie! Aie! Aie!"

Hugues est sur le point de craquer. Il ne va pas tenir. Il vient d'être fouetté exactement au même endroit qu'au coup numéro quatre. Ca réveille l'ancienne douleur qui s'ajoute à la nouvelle et la somme des deux est vraiment insupportable. Trop, c'est trop. C'est lancinant, cinglant, horrible. Il pleure, les yeux sont brouillés. Il tremble mais serre les dents. Il sent que Bruno a remarqué que ce coup en valait deux et qu'il en est satisfait. Il imagine son plaisir en le voyant essayer d'obéir et contenir sa révolte et ne veut pas le lui gâcher. Hugues présente toujours ses fesses au fouetteur. SCHLACK!

" NEUF! Neuf! Neuf! Neuf!"

Ca sert à rien de répéter mais ça soulage. Là encore ça cingle sur des endroits déjà fustigés. C'est fatal, on ne peut pas faire autrement. Hugues devine le contentement de Bruno qui ne faiblit pas dans la vigueur des coups et il commence à ressentir une bizarre jouissance à être fouetté pour le plaisir de l'autre, pourtant la douleur est encore plus abominable. Plus que trois! Plus que trois! SCHLACK!

" DIX!"

Ca va se terminer bientôt. Va-t-il pouvoir s'asseoir? Tout en considérant que Bruno est un beau salaud, il ne peut s'empêcher de l'admirer pour sa détermination. Il trouve presque normal de subir cette fessée sévère et ne voit pas comment il pourrait se soustraire aux cinq coups supplémentaires qui lui seraient administrés s'il bronchait. La seule solution est de ne pas les mériter. SCHLACK!

" ONZE!"

Ne pas bouger. Rester stoïque maintenant qu'on touche au but. Jamais il n'a autant pleuré, autant transpiré, autant reniflé, autant souffert. Quelle humiliation terrible. Bruno contemple avec délice le résultat de ses efforts. Les fesses sont parfaitement zébrées, les traces resteront longtemps et il y a un peu de sang, mais sans excès. Il faut réussir ce dernier coup, il faut que Hugues déguste. Quel plaisir de se faire obéir. Quel satisfaction de voir ce garçon qui se cramponne mais qui présente bien son cul sans doute par crainte de la punition. Quelle bonne idée de lui avoir fait ce cadeau de cinq coups de sursis. C'est bien, les sursis! SCHLACK!

" DOUZE!"

C'est fini, fini fini. Hugues se met les mains aux fesses, sautillent, pleurent, sanglotte, crie. C'est fini! Il perçoit à travers ses larmes le regard furieux de Bruno:

" La prochaine fois, tu attendras ma permission pour te relever après le dernier coup, compris?

- Oui!"

Il est interloqué, Hugues! Qoui? Pas un mot de consolation? Pas une parole de félicitation? Il sait que son "oui!" entérine l'affirmation de Bruno, il y aura donc des prochaines fois... Mais il a trop besoin de réconfort et de tendresse pour pouvoir discuter. Il est lessivé, il veut tout ce qu'on veut. Bruno le comprend et le prend enfin dans ses bras.

Combien de temps a-t-il pleuré? Combien de temps ont durés les caresses parfois furtives mais pas toutes maladroites? Ils se sont douchés et Hugues eut du mal pour s'asseoir les jours suivants. On put voir les traces une dizaine de jours, mais la peau des fesses, c'est bien connu, repousse toujours.

Il est bien difficile de tenir une comptabilité des corrections que Bruno administra à Hugues. Bruno savait quand c'était nécessaire et Hugues protestait en vain. Y en aura-til d'autres à l'avenir? En tout cas, la dernière date d'hier...