Cela faisait peu de temps que ma société avait installé Internet sur chaque PC. On était tous en réseau. Au départ, tout novice que j'étais, je n'ai pas trop cherché à naviguer sur les sites gay... Au cas où... Mais très vite, l'envie étant là, j'ai fouillé. "Keyword"... J'ai alors écrit "spanking" et, ô surprise, je vois défiler sur l'écran toutes ces adresses de sites, hétéros (zut!), puis gays. Toutes ces photos de mecs en train de se faire corriger, de baisser eux-mêmes leur jean, de prendre leur correction sur les genoux de leurs fesseurs, hummmmmmmmmmm....
Et bien sûr, j'ai fouillé davantage. Heureux de mes découvertes... Passer une annonce ? Super ! "Jmec ch fesseur". Avec ce titre-là, je croyais suffisamment résumer mes besoins et mes envies. Le résultat ne s'est pas fait trop attendre. Le jour suivant, je m'aperçois que j'ai un message.
"T'as quel look et t'es où ?" signé Corrector.
Je réponds, honnêtement, et déjà hyper excité au niveau du sous-vêtement... "Moi, je suis Bruno, 1m70 pour 60kgs, 30a, pas compliqué. J'aime des séances de fessées progressives mais surtout réelles. Plan direct ou scenario. Je suis à Lyon tous les quinze premiers jours du mois. Je peux recevoir." Enter.
De nouveau, le lendemain matin, Corrector m'a laissé ... 2 messages.
"Moi je suis Laurent, 35a, 1m80 70kgs. Je suis sur Lyon pendant 2 mois jusqu'au 15 juin. J'aime claquer les culs de mecs endurants qui sont prêts à se faire humilier. C'est un point TRES important. OK ? Plan direct. Chez toi. Moi je suis à l'hôtel, donc moins évident. Je sonne, tu ouvres. On se décide en 5 secondes et on passe aux choses sérieuses. Main nue et ceinturon. Si tu es VRAIMENT OK, réponds-moi de suite pour un RDV ce WE, samedi à 18h, sinon bye."
Woaw. Direct, vraiment ! Et là, je confirme et lui donnes mon adresse. Je n'en peux plus. Il me faut cette correction. J'aime me donner de la sorte aucune chance de passer à côté, et m'obliger ainsi, pendant les quelques jours qui vont suivre, à penser à cette correction que je vais recevoir. Aucune chance d'y échapper : j'ai donné mon adresse réelle et le code de la porte d'entrée. Cette fessée, je vais l'avoir !
Samedi matin. Je me réveille avec une trique d'enfer... Mon estomac fait des noeuds. Je me regarde à poil dans le miroir. Regardes-bien ces fesses, bonhommes. Ce soir, elles seront rouges et tu auras reçu ta correction. Pas d'échappatoire !
Tout au long de cette journée qui n'en finit pas, je m'excite pour un rien, je pars m'acheter un nouveau slip. Le CK que j'ai vu au Printemps est super. Bien moulant, blanc taille haute... Je l'enfile à 17h30 en regardant mon corps de nouveau. Je ne suis pas narcissique de nature, mais là, je me trouve bien. Petits pecs développés mais pas trop, petite plaque de chocolat à peine voyante au niveau des abdos, des fesses bien rondes dans ce slibard. Je m'emballe d'un jean et d'un T-Shirt blanc, puis une ceinture et mes caterpillars. J'ai l'air d'un petit casseur... Il est 17h45. Et, alors que cette idée ne m'avait pas encore frôlé la tête, je me dis "Et s'il ne venait pas ?" Des lapins, çà arrive trop souvent.
Excité comme je suis, je me dis que si c'est Waterloo, et bien je vais me passer toute la nuit dans les bars gays du coin et faire regretter à cet idiot d'avoir manqué ce rdv !
Je regarde à la fenêtre. J'ai la trique, tu peux pas savoir. Et aussi ce sentiment que cette-fois, je suis bon pour y passer vraiment. Je la veux réelle cette correction !
17h55... Faut que je boive un verre. Cà va me mettre dans le mood. Pas trop, mais une gorgée de whisky, çà aide. MMmmmmmmmmmmmmouais. Cà fait rudement du bien. D'autant plus qu'il est 18h pile maintenant. J'ai cette peur au ventre quand je vois se garer un mec devant l'immeuble. Cà ressemble pas à la description de l'annonce. Il se dirige vers la porte...
Mais rien. C'est pas lui... J'attends. Je m'éloigne de la fenêtre. C'est trop con. Bon, OK, il est retard. Il est pas du coin et il cherche. Le quart académique ne sert pas pour les chiens. J'allume la télé. Rien qui puisse m'arrêter d'être énervé comme une puce. J'ai envie de me mettre à poil et de lui ouvrir comme çà ! Cette idée me trotte dans la tête. 18h10. Oui, j'y vais. J'enlèves mes cats, baisse mon jean. "DING-DONG" !!!!!!
Merde ! Il, il est là ?????!!!!!!!??????
Je vais à l'interphone. "Ouais mec, je crois qu'on a rencard toi et moi. Je fais ton code, OK ? Toi tu entrouves ta porte. 3ème étage ?"
"Oui, OK"
Il me reste 3 minutes maintenant... Que faire ? Allez ! Je quitte mon jean, je remets mes cats et me voilà en train d'ouvrir ma porte à Corrector, en T-shirt blanc, CK blanc, chaussettes et caterpillar noirs...
J'entends l'ascenseur qui s'arrête... Il ouvre.