Bien-sûr, quand Matthieu avait vu débarquer son futur beau-père dans sa vie, il navait pas du tout apprécier lintrusion de cet inconnu, et sétait pris dimmédiate hostilité envers létranger qui envahissait ainsi sa maison. Mais sa mère, fort éprise de cet homme, avait de toute façon signifié à son fils que son avis ne comptait pas et encore moins son égoïsme.
Résigné, le garçon avait fait silence, montré bonne figure, tout en espérant secrètement une rupture quil jugeait obligatoire et inéluctable. Il faisait des efforts particulièrement soutenus afin davoir le moins de contacts possibles avec le monstre , ainsi quil surnommait lintrus dans for intérieur. Las ! le monstre sétait incrusté, les semaines étaient devenus des mois, et Matthieu sétait surpris à parfois éprouver un peu de sympathie pour un homme qui respectait sa distance, savait se montrer particulièrement généreux et ne montrait aucune hostilité envers le jeune garçon.
Cest quelques jours avant le mariage que survint un premier fait quelque peu surprenant, même si linnocence de Matthieu ny prêta aucune attention plus de quelques minutes. Alors que sa mère était absente du domicile, Jean-Charles –le prénom du monstre - se permit dentrer dans la chambre de son futur beau-fils, chose quil ne se permettait jamais habituellement. Matthieu, qui se trouvait devant son ordinateur, fut immédiatement méfiant, se sentant agressé par cette intrusion dans son domaine personnel. Jean-Charles vint à ses côtés et posa la main sur son épaule :
Bientôt les choses vont changer mon garçon ! Je suis sûr quavec le temps tout cela te semblera avoir été une bonne chose, et que notre rencontre sera bénie par le garçon que jaurai fait de toi......
Matthieu ne comprit pas grand-chose à ce discours quelque peu obscur, se disant que Jean-Charles faisait bien-sûr référence au mariage. Mais une sourde inquiétude se fit jour en lui. Elle aurait pût être tout aussitôt oubliée si soudainement, Jean-Charles ne lavait attrapé par le bras, relevé et pris autoritairement dans ses bras.
Je suis certain que nous formerons un beau couple. Puis, descendant sa main vers les fesses du garçon, il leur donna une petite claque et ajouta :
Même si de temps en temps je remplirai complètement mon rôle vis-à vis de toi !
La façon dappuyer sa main sur ses fesses, le regard pénétrant de cet homme qui le mettait mal à laise au plus haut point, inquiéta complètement et immédiatement Matthieu. Mais déjà, Jean-Charles reprenait une attitude courante, sympathique, distante, et lui parlait du nouveau jeu à la mode de sa console, et que Matthieu pourrait bien avoir une surprise dès ce soir .
Le mariage fut célébré en assez grande pompe : Son –désormais- beau-père gagnait très correctement sa vie et avait mis les moyens nécessaires à léblouissement de sa terne belle-famille au grand complet qui se réjouissait que la mère de Matthieu ait eu la chance de retomber sur ses pattes en rencontrant un homme aussi bien comme il faut.
Cest aux Antilles que le voyage de noces se déroula. Il fut question que Matthieu soit confié à une tante pendant que les nouveaux mariés fêterait leur lune de miel, mais à la surprise de Matthieu, qui en fut très heureux pour le coup, Jean-Charles insista lourdement pour que la toute nouvelle famille soit réunie dès maintenant. Et cest ainsi quil se retrouva loin de chez lui, dans un hôtel quil jugea magnifique, aux pieds dune mer dun bleu dazur quil navait jusqualors contemplé quen photos.
Dès le lendemain de leur arrivée, Matthieu constata les prémices dun étrange comportement de la part de son beau-père. Il dormait dans un petit réduit de la modeste suite louée. Il partageait donc lessentiel de ce petit appartement avec ses parents. Alors même quil se trouvait dans la salle de bains et quil sapprêtait à prendre sa douche, la porte souvrit en grand sur Jean-Charles. Le jeune homme sursauta mais nosa montrer son irritation. Il était certain davoir fermé la porte à clé, et pourtant lintrusion intempestive démontrait le contraire. Pire, il nétait à ce moment vêtu que de son slip et sapprêtait à lenlever afin dentrer sous leau chaude. Un instant plus tard, et son beau-père entrait alors quil se serait trouvé nu.
Jean-Charles se dirigea droit vers le lavabo, et saisissant son rasoir, commença à se préparer à éliminer sa barbe. Matthieu, quelques instants incrédule, trouva immédiatement quelque chose à faire en dehors de la salle de bains, et mit finalement beaucoup de temps afin de trouver les vêtements quil allait porter ce jour. Puis dès que son beau-père sortit, il rentra de nouveau dans la salle de bains, referma soigneusement à clé, et prit enfin sa douche, bien que le sourire énigmatique de son beau-père leut un peu troublé. Le reste de la journée se déroula sans incident, mais Matthieu nota presque inconsciemment que Jean-Charles lui accordait un regard très froid dès que sa mère ny prêtait pas attention.
Cest le quatrième jour que tout bascula et que Matthieu reçu le premier choc dune très, très longue série. Pourtant, la journée avait été idéale. Dès la première heure, ils avaient rejoints un magnifique hors-bord, et, guidés par un professionnel, avaient commencés, seuls au monde, à naviguer entre les dizaines dîlots déserts, se baignant dans des eaux pures, plongeant au creux des vagues afin de découvrir les merveilles sous-marines entrevues lors de reportages aussi longs que redondants.
Soudainement, Matthieu vit sa mère ôter son maillots de bains et se mettre totalement nue, puis plonger dans leau chaude des Antilles. Bien quils soient loin de tout présence humaine mis à part eux et le guide, Matthieu navait jamais vu sa mère agir comme çà. Le guide, justement, se saisit alors dun appareil photo et commença à littéralement mitrailler sa mère. Quelques instants encore, et Jean-Charles baissa également son maillot pour se retrouver lui aussi en tenue dAdam. Matthieu se tenant sagement assis à la proue, ne bougea pas dun doigt et sentait confusément quil ne devait pas attirer lattention sur lui, bien que le guide eût commencé à le photographier lui aussi qui ne demandait rien et nagissait pas.
Matthieu vit son beau-père se diriger, dans leau, vers sa mère et lui chuchoter à loreille, hilare à lavance de la bonne blague qui allait suivre. Sa mère linterpella alors :
Allez ! Otes ton maillot et viens nager !
Non, maman, je nai pas vraiment envie, jai un peu froid !
Les rires du guide retentirent derrière lui mais il ny prêta pas attention.
Ne sois pas ridicule, Mathieu, enlève t-on maillot et viens nager, çà te fera du bien !
Non, merci je nai vraiment pas envie !
Sur ce, Matthieu vit son beau-père chuchoter de nouveau à loreille de sa mère, sortir de leau complètement nu, et une fois sur le bateau, venir droit vers lui. Puis la suite fut très rapide. Jean-Charles saisit le jeune garçon par le bras très fermement, lui faisant ostensiblement mal. Puis layant relevé, il commença à lui baisser son slip de bains. La surprise, la douleur et sa pudeur naturelle poussèrent Matthieu à immédiatement se révolter.
Hé ! mais ça va pas ?! Merde !
Après un regard vers sa femme, qui était surprise et quelque peu choquée, Jean-Charles fut soudain un autre homme.
Agrippant le cou de son beau-fils, il le pencha en travers de la glacière juste à côté, avec une poigne qui stupéfia le jeune garçon. Puis dès que Matthieu fut correctement penché, il lui arracha littéralement son maillot, et le descendit sur ses genoux. Sappuyant lourdement sur les épaules de son beau-fils, il commença à le frapper avec sa main nue, ne retenant aucunement la force de ses coups.
SLAP ! SLAP ! SLAP ! SLAP! SLAP! SLAP! SLAP! SLAP! SLAP! SLAP! SLAP!
Tout dabord surpris, le jeune homme fut eut la réaction banale de tout garçon dans sa situation : après un moment de silence surpris, il commença à se plaindre, puis se mit à pleurer sous les coups redoublés. Jean-Charles, le sourire aux lèvres, népargnait pas du tout sa force, et leur guide put fixer éternellement sur ses négatifs la joie étrange de cet homme qui semblait attendre ce moment depuis longtemps, voire, qui lavait provoqué. Le guide se permit alors dapprocher et de prendre lensemble de la scène en gros plan afin den mieux fixer les détails.
Après une bonne cinquantaine de claques retentissantes sur ses fesses nues, le slip de bains de Matthieu fut enlevé sans ménagement de ses chevilles, jeté à la mer, et le jeune garçon complètement nu fut saisi par son beau-père et précipité dans leau. Un grand sourire de son mari rassura la mère et humilié, constamment photographié par leur guide, Matthieu passa lheure suivante à tenter de nager à distance de son tourmenteur.
Enfin, lorsque le jour commença de tomber, transi de froid et de honte, il se résigna à remonter à bord du bateau, bien quil nait pu empêcher son beau-père dêtre précisément derrière lui à ce moment précis, pour le pousser vers le pont, en plaquant ainsi ses mains sur ses fesses, et les écartant largement au passage. Mais Matthieu était déjà loin de la vue très intime de son anus quil venait doffrir ainsi à son beau-père. La correction, lattitude de sa mère et le sourire constant du guide le photographiant lavait déjà vaincu.